Edith Gallois, secrétaire départementale UDI, relaie un message du leader d'extrême droite Serge Ayoub

Publié à 12h15, le 26 décembre 2014 , Modifié à 16h42, le 26 décembre 2014

Edith Gallois, secrétaire départementale UDI, relaie un message du leader d'extrême droite Serge Ayoub
Serge Ayoub © LIONEL BONAVENTURE / AFP

OUPS – Sur Twitter, certains préviennent : retweeter n'est pas approuver. Il n'empêche, certains relais suscitent indignation, ou au moins interrogation. Ce vendredi 26 décembre, c'est Edith Gallois qui a surpris son monde. La conseillère UDI de Paris, également conseillère régionale d'Île-de-France et secrétaire départementale, a diffusé sur son profil un message signé Serge Ayoub. Edith Gallois a depuis supprimé ce message de son fil Twitter : 



Serge Ayoub, vous connaissez ? C'est un militant très actif de l'extrême droite française, leader des groupes Troisième Voie et Jeunesses nationalistes révolutionnaires. Forcément, lorsque une élue centriste rediffuse un message signé Serge Ayoub, cela provoque quelques remous.

Le message du militant d'extrême droite, posté le 25 décembre en fin d'après-midi, est le suivant :

Comme Nadine Morano, Serge Ayoub s'étonne donc de l'absence de message de la part de l'Élysée pour célébrer Noël. Il le fait en sous-entendant que la présidence de la République a pourtant célébré l'Aïd-el-Fitr, fête marquant la fin du Ramadan. Sauf que Serge Ayoub ne précise pas dans sa capture d'écran que le tweet de l'Élysée qu'il relaie date de 2012 et non de cette année.

Edith Gallois de son côté assure qu'elle ignorait qui était Serge Ayoub. Interpelée à ce sujet par l'élu PCF à la mairie de Paris Ian Brossat, la centriste s'est défendue :

Je ne savais qui était cette personne…

Cela n'a pas empêché Ian Brossat de faire un rapprochement entre ce retweet et l'éviction, mi-décembre, de la direction de l'UMP, de Fatima Allaoui en raison de ses liens avec un micro-parti proche du FN. A l'époque, NKM avait assurée qu'elle ignorait tout du passé de la secrétaire nationale qu’elle avait recrutée.

Fin novembre, à Asnières, l'élu de l'opposition Sébastien Pietrasanta avait réclamé la démission de la maire adjointe UMP après que celle-ci a relayé un message de Marine Le Pen hostile au mariage pour tous.

En août, un député PS avait partagé "au hasard" sur Facebook un article issu d'Égalité et Réconciliation, le site du polémiste proche de l’extrême droite et de Dieudonné, Alain Soral.

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