Ce qu'il faut retenir du discours de Nicolas Sarkozy recevant le prix de l'appel du 18 juin

Publié à 16h48, le 25 juin 2014 , Modifié à 23h38, le 25 juin 2014

Ce qu'il faut retenir du discours de Nicolas Sarkozy recevant le prix de l'appel du 18 juin
Nicolas Sarkozy à l'Assemblée nationale, mercredi 25 juin (photo Paul Larrouturou) © Maxppp

A L’INTÉRIEUR DE LA CARTE POSTALE - Nicolas Sarkozy reçoit ce mercredi 25 juin le prix de l'appel du 18 juin de l'Union des jeunes pour le progrès. Une nouvelle carte postale envoyée aux Français par l'ancien chef de l'État qui entretient savamment le suspense sur un retour, dès la rentrée, pour "réinventer l'UMP".

Après avoir tweeté en direct quelques morceaux choisis depuis la questure de l'Assemblée nationale, Le Lab synthétise les principaux points du court discours de Nicolas Sarkozy.

#SCÉNOGRAPHIE

Arrivé avec trente minutes de retard, Nicolas Sarkozy écoute Rudolph Granier, le président de l'UJP, sur une petite estrade, avant de prendre la parole.


#BLAGOUNETTE

Le retraité politique le plus actif de France commence son intervention en se moquant gentiment de ses hôtes :

Je suis heureux de profiter de l'aura de l'UJP. [...] Merci de me faire partager une minute de célébrité dans la puissance de votre organisation.

#SUSPENSE

Nicolas Sarkozy poursuit :

Je pense que c'est encore le temps de la réflexion et quand je veux m'adresser aux jeunes qui s'engagent dans la politique, je veux pouvoir le faire librement et tranquillement.

#PARALLÈLE APPUYÉ

L'ancien chef de l'État se lance ensuite dans un long développement sur le gaullisme, qu'il définit comme une "rupture avec les habitudes, les conservatismes et même les lâchetés", donnant l'impression qu'il parle en réalité de lui et de sa politique passée et à venir.

Comme quand il lance :

Dans le gaullisme, il y a le peu d'appétence avec les corps intermédiaires.

Ou encore, à destination de ses rivaux :

Les injures n'ont aucune importance [...]. A aucun moment le système n'a fait de cadeaux au général de Gaulle. A chaque instant, le système a voulu se venger de lui parce qu'il n'était pas des leurs. Il les dominait.

Et sur son positionnement au sein de l'UMP :

Le gaullisme n'est pas une secte mais un large rassemblement.

#CATHÉDRALE

Ode au courage en politique ou analyse de son dilemme pour se porter à nouveau candidat à la présidence de l'UMP ? Nicolas Sarkozy lance également :

Les rêves les plus fous sont ceux qui sont les plus facilement réalisables. Ne laissez personne vous dicter votre conduite. Attaquez-vous à la cathédrale plutôt qu'à la chapelle. Prenez les grands espaces plutôt que les tout petits.

#BLAGOUNETTE BIS

S'interrompant après avoir dit que "la France est immortelle quelles que soient ses difficultés" :

Je m'inquiète car je vois des gens écrire avec une telle passion. Ça vous manque donc à tel point mes discours ? Je parle à des jeunes. Je n'ai aucune arrière pensée. Je n'ai pas d'actualité. C'est juste maintenant.

Rires entendus dans la salle.

#BLAGOUNETTE TER

Nicolas Sarkozy conclut sa brève intervention par ce mot d'ordre aux jeunes gaullistes : "Voyez grand, voyez large, voyez loin, franchement. Et peut être qu’alors on s’entendra vraiment bien ensemble".

Il s’éloigne du micro. Se laisse applaudir quelques secondes. Revient au micro, et lance :

On va finir par croire qu’il y a une élection. Ça va faire peur !

#PIN'S

Folie, folie, l'ancien chef de l'État a gagné un pin's des UJP avec le prix, matérialisé par une flamme en verre.

#AU REVOIR

L'Union des Jeunes pour le Progrès, créé en 1965, a été relancé en 2010. En 2013, c'est François Baroin qui avait reçu ce prix de l'appel du 18 juin.

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