Depuis 2012, et l’arrivée de la gauche au pouvoir à l’Elysée et à l’Assemblée nationale, le Sénat, ce "triangle des Bermudes" de la majorité présidentielle, est régulièrement sous le feu des critiques des députés. Au point que, de gauche à droite, les appels à supprimer la chambre haute se sont multipliés .
Si Jean-Pierre Raffarin, en course pour la présidence du Sénat si la droite reprend l’institution, a défendu son assemblée, notamment face à un dossier de L’Express, la sénatrice UMP Catherine Procaccia a répliqué, faisant dans la provocation en proposant de "supprimer l’Assemblée nationale".
Ses arguments ? Le Palais-Bourbon n'est, selon elle, qu'une "chambre d’enregistrement des décisions du Président de la République et du Premier ministre".
@leLab_E1 Moi, je propose de supprimer @AssembleeNat qui n'est qu'une chambre d'enregistrement des décisions du Pt rep et du #1erministre
— Catherine PROCACCIA (@CProcaccia) 26 Septembre 2014