SAISON 2 - Nul ne sait aujourd'hui s'ils seront finalement candidats en 2017. Sauf eux-même bien sûr, chacun de leur côté. Ils sont surtout certains de gagner : Nicolas Sarkozy et François Hollande se préparent pour la prochaine présidentielle. D'après des confidences du chef de l'État faites à LCI, vendredi 12 décembre, ce dernier n'aurait rien perdu de sa "détermination" à se représenter dans deux ans et demi.
Mais une nouvelle affiche Sarkozy-Hollande ne lasserait-elle pas les Français ? Pas du tout, rétorque le président de la République. Qui ajoute :
Les matches retour, c'est une tradition Française. Les vieilles têtes, ça marche aussi.
Lui-même en redemanderait presque. Questionné sur le retour de son adversaire dans l'arène, il ne masque pas son contentement :
Il repolarise les débats. Lui a des vertus que d'autres non pas.
Comprendre : l'ancien chef de l'État est toujours aussi clivant et ne parviendra pas à rassembler les Français. Ce qui permet au journaliste de LCI de dire que François Hollande est "persuadé de sortir gagnant" de cette éventuelle revanche. Samedi 6 décembre, Le Monde rapportait les impressions et analyses de plusieurs proches et conseillers de François Hollande. Un président "déterminé à ne pas abdiquer" et pour qui 2017, "ce n'est pas cuit du tout".
Un "habitué" ajoutait :
Il pense qu’il pourra se présenter. Je le vois dans ses yeux. Une droite divisée, un FN haut, les socialistes pour qui ce sera ça ou le chaos : il se dit que, sur un malentendu, ça peut marcher.
Quant à Nicolas Sarkozy, c'est bien simple : il pense que "la présidentielle est déjà gagnée". Il devra tout de même franchir quelques étapes d'ici là, à commencer par la primaire de la droite.
[Bonus Track] Droit de vote des étrangers et proportionnelle : pas pour tout de suite
Au passage, François Hollande a, encore un peu plus, enterré deux de ses promesses de campagne : le droit de vote des ressortissants étrangers aux élections locales et l'introduction d'une dose de proportionnelle pour les législatives.
Concernant la première, le chef de l'État explique qu'elle ne se fera pas en 2015, arguant que sa "traduction constitutionnelle n'est pas possible". "Ce n'est pas un bon débat en ce moment", ajoute-t-il, toujours selon LCI. La seconde aussi attendra après 2015. Le président songerait à la mettre en oeuvre "dans un an, après la conférence climat" à Paris, précise LCI.