#ACCOMPAGNÉ(E) - Une belle tablée ! Mardi 9 décembre, c'était un peu le dîner de fin d'année pour l'équipe gouvernementale. Tous les ministres conviés - avec leurs conjoints - pour un grand dîner à l’Élysée, selon les informations du Lab. Une première depuis 2012. François Rebsamen et sa femme, Fleur Pellerin et son mari... tous attablés autour du Président qui, lui, est arrivé seul. Six autres membres du gouvernement étaient solos, dont le Premier ministre.
Une grande table donc, les couples côte à côte, le tout dans l'ordre protocolaire. Et devant chaque convive, un micro. Une installation festive inhabituelle voire "un peu étrange", selon l'un des invités. Pour l'ambiance, qualifiée de "sympa", comptez sur le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et le président, qui auraient fait quelques plaisanteries. Pas de discours présidentiel en ouverture mais un François Hollande qui "appelle l'ordre du jour" de ce conseil des ministres un peu particulier.
Reste que les conjoints des ministres n'ont visiblement pas pris la parole, sans doute intimidés notamment par les micros. Un participant commente la table : au bout, les ambiances plutôt décontractées, au centre "les big boss" et là, c'était moins drôle. "N'ont profité de lui (François Hollande) que ceux qui le voient souvent", déplore une figure du gouvernement. Fleur Pellerin aurait raconté son dîner avec le roi de Suède. Emmanuel Macron aurait quant à lui expliqué que le lendemain (mercredi 10 décembre), lors de la présentation de sa loi, il comptait répéter le plus possible les mots "gauche et progrès".
"Est-ce que ta loi sera votée massivement ?", l'a interrogé un collègue. "Oui, comme la loi Hamon", aurait répondu le jeune ministre.
Ambiance sympa mais la convivialité à 60 à table n'est pas une évidence. Confidence d'un ministre :
C'était une bonne idée mais les micros, c'est étrange quand même...
L'idée est bonne mais la prochaine fois, plutôt des petites tables, un président qui passe de table en table et pas de micros, conseille un invité.
Et le menu ? Pas de frites ... mais du veau de Corrèze.