Le mois de janvier, c’est son mois. Celui des vœux tous azimuts. Dès le début de décembre, François Hollande l’avais promis : janvier serait le moment pour lui d’une grande séquence de communication dans la foulée d'une légère embellie sondagière fin 2014. Une stratégie offensive, vante son entourage.
"Une des leçons des derniers mois c’est que lorsqu’il reste trop silencieux, il se retrouve très vite sur la défensive. Là, c’est lui qui va faire l’agenda", explique l’entourage du Président au Figaro de ce samedi 3 janvier. "Il a encaissé, il encaisse, mais il est bien décidé à remonter sur le ring et à passer à l’offensive", ajoute un conseiller élyséen.
Car après ses traditionnels vœux du 31 décembre, des vœux anti-French bashing dans un bureau dépouillé, François Hollande va attaquer l’année par deux heures dans la matinale de France Inter. Deux heures dont un passage interactif avec les auditeurs. Un face-à-face avec les Français que François Hollande affectionne, après avoir tenté l’exercice sur TF1 puis sur RMC en 2014. "Le président est bon dans les phases de dialogue avec les Français", affirme au Figaro un proche de François Hollande.
Après, le mois de janvier sera, comme à l’habitude, un long marathon de vœux. Aux armées, aux corps constitués, aux parlementaires… Une séquence qui devrait s’achever par sa grande conférence de presse bisannuelle dans la semaine du 19 janvier.
L’objectif de toute cette séquence ? Montrer un président actif, au contact des Français mais aussi présent sur la scène internationale comme le prouve le rendez-vous kazakh du 15 janvier avec une nouvelle rencontre entre Vladimir Poutine et le président ukrainien. Le tout en présence d’Angela Merkel. Sur ce dossier comme sur les autres, François Hollande veut montrer qu’il est à la manœuvre.