Jean-Marie Le Pen se réjouit du retour de Nicolas Sarkozy, "une chance" pour Marine Le Pen

Publié à 15h19, le 27 septembre 2014 , Modifié à 15h19, le 27 septembre 2014

 Jean-Marie Le Pen se réjouit du retour de Nicolas Sarkozy, "une chance" pour Marine Le Pen
Jean-Marie Le Pen.

"Une bonne nouvelle pour le FN" , "un acrobate de talent" . Depuis son "retour" dans l’arène politique, Nicolas Sarkozy fait, du moins dans les mots, le bonheur de Jean-Marie Le Pen. Le président d’honneur du Front national qui en remet une couche le 26 septembre dans son "Journal de bord".

Interrogé sur le fait de savoir si Marine Le Pen devait craindre le retour de l’ancien président, Jean-Marie Le Pen s’est au contraire réjouit de ce retour pour la présidente frontiste :

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Je considère que c’est une chance.

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Un point de vue qu’il partage avec Marine Le Pen qui, si elle avait parié sur un non-retour de Nicolas Sarkozy, ne "rêvait que d’une chose", qu’il revienne . "J’ai dit que c’était du gâteau, c’est même une cerise sur le gâteau", poursuit quant à lui le finaliste de la présidentielle de 2002 face à Jacques Chirac pour qui "Monsieur Sarkozy est très démonétisé". Et Jean-Marie Le Pen de renchérir en se moquant du couplet de Nicolas Sarkozy sur le mode "j’ai changé" :

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Il n’a pas beaucoup changé. Il dit qu’il a changé mais il a changé parce qu’il a rasé sa barbiche de bobo qu’il portait il y a quelques semaines encore.

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Acerbe, Jean-Marie Le Pen assure avoir vu dans le retour médiatique de celui qui brigue, face à Hervé Mariton et Bruno Le Maire, la présidence de l’UMP, "un homme vieilli, rabâchant des histoires assez contradictoires". Et, comme lors de ses dernières interviews, le fondateur du FN de mettre en exergue la question du référendum.

Si Nicolas Sarkozy en a fait l’une de ses propositions phares , Jean-Marie Le Pen renvoie l’ex président au référendum sur le traité européen de 2005, finalement validé en 2008. "Il y a eu un référendum en 2005 et en 2008, Monsieur Sarkozy l’a trahi. Derrière le dos du peuple français. Il n’est pas sérieux ce garçon-là", lance-t-il.

Et le président d’honneur du parti d’extrême-droite de prédire un échec à venir de Nicolas Sarkozy.

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Ça n’ira pas loin. Je crois qu’il est sans impact sur l’opinion française.

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