Jérôme Lavrilleux, Jean-Marie Le Pen et Joëlle Bergeron : ces eurodéputés français dans la tourmente

Publié à 07h32, le 10 juin 2014 , Modifié à 07h40, le 10 juin 2014

Jérôme Lavrilleux, Jean-Marie Le Pen et Joëlle Bergeron : ces eurodéputés français dans la tourmente
© Maxppp.

Il ne fait pas forcément bon être français et avoir été élu eurodéputé le 25 mai dernier. La saillie de Jean-Marie Le Pen sur Patrick Bruel et la "fournée" d’artistes vient ajouter une nouvelle polémique autour d’un eurodéputé français dont certains demandent la démission du Parlement de Strasbourg.

>> Jean-Marie Le Pen

Il est, depuis samedi, au cœur d’une nouvelle polémique et d’accusations d’antisémitisme. Toujours juste réélu eurodéputé, le président d’honneur du FN est dans l’œil du cyclone. Et si plusieurs personnalités socialistes sont allées jusqu’à demander son exclusion du parti frontiste, le centriste Yves Jégo espère quant à lui "une déchéance" de Le Pen père au Parlement européen.

Ainsi le président par intérim de l’UDI a-t-il lancé, lundi 9 juin sur BFM TV :

"

J'espère vraiment que ça n'en restera pas là et qu'au sein du Parlement européen, il y aura un mouvement pour dénoncer, peut-être même pour essayer d'avoir une déchéance de celui qui profère de telles ignominies. Ce n'est juste pas admissible.

"

>> Jérôme Lavrilleux

Autre parti, autre polémique, même conclusion. Jérôme Lavrilleux peut-il rester député européen alors qu’il est impliqué dans l’affaire Bygmalion et qu’il a avoué "des dérapages" ? Beaucoup ne le pense pas. Ainsi, à l’UMP mais aussi au centre, les voix réclamant la démission du dircab de Jean-François Copé se multiplient . Parmi elles, Sylvie Goulard, Daniel Fasquelle, Valérie Pécresse ou encore Laurent Wauquiez estiment que Jérôme Lavrilleux devrait rendre sa démission. "Pour l’image de la France à Bruxelles", dixit Valérie Pécresse.

>> Joëlle Bergeron

Certes le FN est arrivé en tête des élections européennes en France. Il n’empêche que le parti présidé par Marine Le Pen doit gérer un autre cas que celui du patriarche frontiste : celui de Joëlle Bergeron. Celle qui s’était prononcé pour le droit de vote des étrangers aux élections locales, comme l’avait révélé le Lab , a dans un premier temps été poussée vers la sortie, et à la démission, par Marine Le Pen elle-même . Une telle prise de position étant, selon la présidente du FN, "incompatible avec le statut d’élu Front national".

Pourtant, Joëlle Bergeron ne compte finalement pas se laisser faire et compte bien honorer son mandat et siéger au Parlement européen .

Affaires à suivre, alors que la première session plénière du Parlement s'ouvre le 1er juillet .

Du rab sur le Lab

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