Guillaume Peltier n’est pas le seul à faire son entrée dans l’organigramme de l’UMP, ce mercredi 21 janvier. Le parti de droite officialise également la nomination de Lydia Guirous au poste de "secrétaire nationale thématique aux valeurs de la République et à la laïcité". Une promotion éclair pour celle qui n’était pas même membre de l’UMP jusqu’à… aujourd’hui.
Encartée à l’UDI et secrétaire nationale du Parti radical en charge de la lutte contre les discriminations, Lydia Guirous a décidé de quitter la formation centriste, qui interdit la double-appartenance (comme la plupart des partis politiques). Elle s’en explique dans un mail qu’a pu consulter Le Lab, adressé ce mercredi au chef des Radicaux, Laurent Hénart :
"Je démissionne donc de mon poste de Secrétaire National en charge de l'égalité homme-femme et de la lutte contre les discriminations ainsi que toute forme d'engagement auprès de votre parti et de l'UDI. Ma décision s'inscrit dans une longue réflexion personnelle et ne remet bien sûr en rien les liens d'amités que j'ai tissés avec les membres de votre formation et vous-même.
"
C’est en fait un retour au bercail pour Lydia Guirous, qui avait dirigé l’association des Jeunes sarkosystes du 92 (Hauts-de-Seine), avant de rejoindre la formation de Jean-Louis Borlo en 2012. Elle avait d’ailleurs porté les couleurs du Parti radical lors des législatives de 2012, à Paris.
Féministe convaincue, fondatrice de l’association "Future au féminin", la jeune femme d’origine algérienne est aussi l’auteur du livre Allah est grand, la République aussi (JC Lattès, janvier 2015), un essai virulent contre l’islam radical et les dérives du communautarisme en France.