La réponse de Montebourg à Jean-Pierre Jouyet, qui le mettait au défi de "quitter la Cour pour la Fronde" : "La Fronde, c'est la vérité !"

Publié à 22h06, le 01 juillet 2014 , Modifié à 22h06, le 01 juillet 2014

La réponse de Montebourg à Jean-Pierre Jouyet, qui le mettait au défi de "quitter la Cour pour la Fronde" : "La Fronde, c'est la vérité !"
Pierre Moscovici, Jean-Pierre Jouyet et Arnaud Montebourg. © Maxppp

C'est une petite phrase à lire dans Le Canard Enchaîné à paraître mercredi 2 juillet. Une boutade très politique, qui en dit long sur la vision du pouvoir et le sens de la provocation cryptée d'Arnaud Montebourg.

"Vous avez vu beaucoup de ministres quitter la Cour pour la Fronde", s'interrogeait Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Élysée, cité par Paris Match le 25 juin, réagissant aux rumeurs entretenues par le ministre de l’Économie sur une éventuelle démission.

Réponse du ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique, deux jours plus tard, vendredi 27 juin, invité par des producteurs de parfum au château de Maintenon (Eure-et-Loire) :

Mais la Fronde, c'est la vérité ! La cour, c'est le masque ! La cosmétologie a donc un grand avenir.

L'histoire ne dit pas si Arnaud Montebourg évoque vraiment la Fronde qui s'éleva contre le cardinal Mazarin au milieu du XVIIème siècle ou pense plutôt aux frondeurs au sein de la majorité socialiste.

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