Le député UMP Claude Goasguen ne serait pas étonné qu'un cabinet noir à l’Elysée oeuvre contre Nicolas Sarkozy

Publié à 07h35, le 30 juillet 2014 , Modifié à 07h41, le 30 juillet 2014

Le député UMP Claude Goasguen ne serait pas étonné qu'un cabinet noir à l’Elysée oeuvre contre Nicolas Sarkozy
Claude Goasguen. © Maxppp.

Qui veut plomber le retour en politique de Nicolas Sarkozy ? Pour le député UMP Claude Goasguen, il n’y a pas de doute. "L’adversaire, c’est le Parti socialiste", répond-il ce mercredi 30 juillet sur Europe 1. Mais plus encore que le PS, le maire du 16e arrondissement de Paris pointe l’existence d’un cabinet noir à l’Elysée, après la fausse information du Parisien, démentie presque aussitôt par le parquet , d’une nouvelle enquête visant ‘l’ancien résident de l’Elysée.

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Il est clair que le gouvernement socialiste n’est probablement pas tout à fait absent de cette opération.

Les cabinets noirs ont toujours existé à l’Elysée et je me demande si derrière cette agitation, il n’y a pas la volonté d’empêcher quelqu’un de revenir. (…) Qu’il y ait un cabinet noir de l’Elysée, je le suppose. Ça me parait tout à fait crédible.

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"Tout ça est très malsain", ajoute encore le député UMP qui trouve "lassant de trouver dans la presse des informations qui témoignent de la même chose", à savoir que, selon lui, "Sarkozy est l’ennemi public numéro 1".

Espérant que ces fuites et cet acharnement contre Nicolas Sarkozy ne provient pas de son propre camp, Claude Goasguen affirme également que ces affaires renforcent l’envie de l’ancien président de revenir dans l’arène. "C’est quelque chose qui suscite chez lui une réaction et peut le pousser à reprendre dans la vie politique une participation nécessaire", poursuit-il.

Il n’est pas le seul, depuis le début du quinquennat de François Hollande et la victoire en 2012 d’une majorité socialiste, à dénoncer l’existence d’un cabinet noir au Château. Ancien secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant a ainsi dénoncé plusieurs fois la présence d’un tel cabinet à la présidence de la République.

Du rab sur le Lab

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