EXFILTRATION –Harlem Désir exfiltré du PS lors du remaniement pour devenir secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Pierre Moscovici, débarqué du gouvernement Valls et candidat de François Hollande pour devenir le prochain commissaire européen français… Pour Bruno Le Maire, ces deux nominations relèvent de la même logique. Une logique d’exfiltration.
Invité de la matinale d’i>Télé ce mercredi 30 juillet, le candidat à la présidence de l’UMP fustige cette "bizarre" "manie socialiste de mettre toujours aux postes de responsabilités européennes ceux qui ont échoué". Et de prendre en exemple le précédent Désir :
"On a eu Harlem Désir que François Hollande a mis comme secrétaire d’Etat aux Affaires européennes et maintenant, on nous met Pierre Moscovici, qui a échoué comme ministre de l’Economie à faire baisser le chômage en France et à relancer la croissance, comme commissaire européen.
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"Ne nous étonnons pas que cette candidature suscite autant de réserves, notamment de la part de l’Allemagne", poursuit Bruno Le Maire, accréditant les critiques du ministre de l’Economie allemande vis-à-vis du choix de Pierre Moscovici par François Hollande et estimant que le député PS du Doubs n’a "pas un très bon CV pour convaincre nos amis européens".
Pour l’ancien secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy chargé des Affaires européennes, "on devrait mettre au contraire les meilleurs, ceux qui ont réussi, qui donneront la meilleure image de la France". "C’est une erreur de mettre à chaque fois ceux qui ont échoué", répète-t-il, allant dans le sens de l’opposition qui s’est montrée sceptique face à ce choix de Pierre Moscovici. Un Pierre Moscovici pourtant soutenu par l’ancienne patronne du Medef, Laurence Parisot .