#SOUTINE - Il est le bras droit de François Fillon, l'un des plus actifs lors de la guerre avec Jean-François Copé en 2012 et l'un de ceux qui crient haut et fort qu'il soutiendra l'ancien Premier ministre face à l'ex-Président si ce dernier se présente à une primaire en 2016. Mais ce 2 juillet, Jérôme Chartier est venu dire sur i>Télé à quel point il soutient Nicolas Sarkozy, mis en examen pour corruption et trafic d'influence, et croit en son innocence :
Je suis venu ce matin parce que, je le dis, je ne pense pas que Nicolas Sarkozy soit le meilleur candidat pour représenter la droite à l’élection présidentielle mais je me souviens avoir fait de très nombreuses campagnes avec Nicolas Sarkozy, que je l’ai soutenu très activement lorsqu’il était président de la République. Et je suis venu ce matin pour vous dire queje crois en l’innocence de Nicolas Sarkozy, que je lui apporte mon soutien, que je lui redis mon amitié, que lorsqu’on est en désaccord avec quelqu’un de sa famille politique, c’est sur les idées que l’on combat cette personne.
C'est donc dit et officialisé pour les fillonistes : on ne tape pas sur l'ex-Président.
Un soutien à écouter à la lumière d'explications recueillies par Le Parisien de ce 2 juillet. Un "soutien parlementaire" de François Fillon explique en effet la stratégie de son poulain, celle de ne pas crier avec les loups, stratégie qui risquerait de se retourner contre lui. Voici son raisonnement, collant en tout point avec le ton de Jérôme Chartier ce mercredi :
L'entourage de Sarko joue la carte de l'acharnement judiciaire et du complot pour l'empêcher de revenir. Alors si on donne l'impression de surfer aussi sur cette garde à vue, de vouloir en tirer un bénéfice politique, ça peut se retourner contre François, notamment auprès des militants.
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