Et maintenant, la présidence du Sénat. Comme prévu, la droite (UMP et UDI) a reconquis la chambre haute après trois années de majorité à gauche et compte, selon les derniers résultats, 183 sièges contre 124 pour le PS et les radicaux de gauche (auxquels peuvent s'ajouter les 10 sièges des écolos et les 18 sièges des communistes). Un écart qui ne laisse aucune chance au candidat socialiste, Didier Guillaume, pour prendre la tête du Sénat. C'est dans les rangs de la droite que tout se joue pour remplacer Jean-Pierre Bel.
Mais avant le vote, l'UMP doit se mettre d'accord sur un candidat unique à l'occasion de primaires expresses. Comme le détaille Publicsenat.fr, un grand oral doit avoir lieu le 30 septembre, la veille de l'élection du président du Sénat, entre les trois prétendants à la candidature : Jean-Pierre Raffarin, Gérard Larcher et Philippe Marini. A 15 heures, après un déjeuner, chacun disposera de 12 minutes pour convaincre ses collègues de l'UMP, sans être entendu par ses deux concurrents.
Un dispositif qui vaut cette plaisanterie au sénateur UMP Christian Cambon : "ils seront peut-être avec un casque, comme dans les jeux télés !"
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