Jérôme Lavrilleux est au cœur de la tourmente de l’affaire Bygmalion. Tout juste élu, le néodéputé européen va être exclu de l’UMP dès mardi 24 juin. Ce que ne confirme pourtant pas Luc Chatel, le secrétaire général de l’UMP, invité du Grand Rendez-vous, sur Europe 1, ce dimanche 22 juin, même s'il reconnait qu'une procédure en ce sens a été lancée.
"Il y a une demande qui a été effectuée pour que sa situation soit examinée par le bureau politique", se contente de confirmer le député UMP de Haute-Marne - qui ne sera pas candidat à la présidence de l'UMP -, ajoutant, sobrement et sans s’engager, que "ce sera le cas lors du prochain bureau politique".
En revanche, et même s’il ne le dit pas clairement, Luc Chatel fait comprendre qu’il s’ajoute à la liste de ceux qui souhaitent que Jérôme Lavrilleux démissionne de son mandat de député européen .
Ce qu’il explique en ces termes :
"Selon moi, Monsieur Lavrilleux, à la différence d’autres personnes, est allé devant les médias et a expliqué qu’il avais commis des actes illégaux. Il me semble, quand on est un responable politique, eh bien, on tire les conséquences de ses actes et de ses paroles.
"
Sous-entendu, oui, Jérôme Lavrilleux doit bien démissionner et ne pas siéger à Strasbourg. Ce qu’il semble refuser, malgré les pressions qui pèsent sur lui.