AVIS DE DÉCÈS - Lors d'un discours devant le conseil national du Parti socialiste ce 14 juin, dans une salle remplie notamment des frondeurs du parti, Manuel Valls a souligné le risque d'un second tour opposant la droite et le Front national en 2017, lançant ainsi : "Oui la gauche peut mourir."
Valls : "Oui la gauche peut mourir. Elle n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la Ve République..." #soyonsuniscamarades#CNPS
— Sophie de Ravinel (@S2RVNL) June 14, 2014
Dans un discours tenu à huis clos mais live-tweeté par le compte du Parti socialiste, certains députés et journalistes et transmis à la presse, le Premier ministre s'est inquiété du risque de disparition de la gauche :
Nous pourrions basculer (...) dans une ère dans laquelle le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle existe. Une ère dans laquelle un des grands partis républicains et cette fois sans que cela soit une surprise... peut être absent de ce grand rendez-vous électoral. Et si rien n'est fait, ce peut être la droite, ce peut être nous, par conséquent une ère dans laquelle la gauche peut aussi disparaître.
Une fois le constat établi, Manuel Valls a jugé que la gauche devait être capable de "se dépasser" et de "se réinventer" dans le "contexte particulier de l'exercice du pouvoir".
Un discours qu'avaient déjà pu entendre les députés socialistes fin mai lors d'une réunion du groupe à l'Assemblée, comme le Lab le racontait ici. Deux jours après la victoire du Front national aux élections européennes, Manuel Valls leur avait en effet lancé :
Nous devons avoir le souci de rassembler la gauche parce que le FN peut nous faire disparaître.