Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel et Jérôme Guedj demandent "la suspension immédiate" du pacte de responsabilité

Publié à 10h33, le 10 août 2014 , Modifié à 10h38, le 10 août 2014

Marie-Noëlle Lienemann, Emmanuel Maurel et Jérôme Guedj demandent "la suspension immédiate" du pacte de responsabilité
Jérôme Guedj Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann © Francois Lafite/Wostok Press/Maxppp France

ULTRA FRONDEURS – Ils sont trois, la sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann, le député européen Emmanuel Maurel et le président du conseil général de l’Essonne, ancien député, Jérôme Guedj, trois élus de l’aile gauche du Parti socialiste. Et ils ne sont pas contents.

Samedi 9 août, ils ont adressé une lettre ouverte à Manuel Valls dans laquelle ils réclament, après la décision du Conseil constitutionnel d'invalider la mesure d'allègement des cotisations sociales pour certains salariés,  "la suspension immédiate du pacte de responsabilité et sa remise à plat complète".

Pour eux, il paraît "déraisonnable d’engager à la hâte une nouvelle mesure fiscale partielle aux effets incertains". Ils ajoutent :

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En associant les forces politiques de gauche et écologistes qui ont permis la victoire de François Hollande à l’élaboration d’une politique nouvelle, nous pouvons réussir la deuxième partie du quinquennat et redresser durablement notre pays.

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Et les trois élus de réclamer, entre autres, "une vraie réforme de l'impôt, qui passe notamment par la progressivité de la CSG et le rapprochement de celle-ci avec l'impôt sur le revenu".

Vendredi 8 août, sur RTL, Jérôme Guedj avait déjà relancé l’idée de la CSG progressive, que de nombreux élus socialistes demandent depuis des mois malgré les réticences de Bercy.

Depuis leur "Appel des 100" pour un nouveau "contrat de majorité", les députés PS dits "frondeurs" ne cessent de réclamer cette réforme fiscale. Le sujet devrait être fortement évoqué lors des universités d’été du PS, fin août, à La Rochelle

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