Marine Le Pen fait du gringue au révisionniste polonais Janusz Korwin-Mikke pour composer un groupe au Parlement européen

Publié à 10h05, le 20 juin 2014 , Modifié à 10h16, le 20 juin 2014

Marine Le Pen fait du gringue au révisionniste polonais Janusz Korwin-Mikke pour composer un groupe au Parlement européen
Marine Le Pen © MaxPPP

DRAGUE - Florian Philippot a beau répéter, comme jeudi 19 juin sur i>Télé, que non, ce n’est "pas dramatique" si le Front national n’arrive pas à composer un groupe au Parlement européen, les tractations n’en demeurent pas moins fortes en coulisses. Selon Libération, Marine Le Pen tente un rapprochement avec le polonais Janusz Korwin-Mikke, leader du Congrès de la nouvelle droite (KNP).

Si Marine Le Pen a longtemps clamé qu’elle ne négocierait pas avec les néo-nazis grecs d’Aube dorée ou les antisémites hongrois du Jobbik, elle est moins regardante avec le révisionnisme affiché de Janusz Korwin-Mikke, qui entend entrer au Parlement européen pour "démanteler l'Union européenne de l'intérieur". Janusz Korwin-Mikke, rappelle Libération, avait surtout choqué l’opinion polonaise en mai en déclarant ceci :

"

Hitler devrait être certes pendu pour avoir commis de nombreux crimes, mais pas pour l’Holocauste. Probablement, le Fürher du IIIe Reich n’était pas au courant de l’extermination des Juifs

"

Marine Le Pen, qui dans Valeurs Actuelles a estimé que son parti était "le meilleur bouclier" pour "protéger" les "Français juifs", a jusqu’au 24 juin pour former un groupe au Parlement européen. Elle doit, pour se faire, rassembler au moins 25 députés de 7 pays différents.

Mercredi 18 juin, on a appris que l’eurosceptique britannique Nigel Farage avait réussi à composer un groupe grâce à Joëlle Bergeron, élue européenne FN poussée à la démission après s’être prononcée en faveur du droit de vote des étrangers. 

Du rab sur le Lab

PlusPlus