L’Affaire Bygmalion n’en est qu’à ses débuts, mais déjà l’UMP tente de se remettre en ordre de marche avec le triumvirat Juppé-Fillon-Raffarin. Pour autant, Nathalie Kosciusko-Morizet persiste à vouloir faire table rase du passé. Et souhaite, comme elle l’avait exprimé le 10 juin, à vouloir changer le nom du parti présidé jusqu’au 15 juin par Jean-François Copé.
Lors d’un discours "de rupture", dixit Le Monde , à Angoulême, le 20 juin, la candidate défaite de l’UMP à la mairie de Paris a ainsi déclaré :
"Il faut tout changer et refonder l’UMP en profondeur. Il faut trouver un autre nom car les mots ont un sens.
"
Avant la députée de l’Essonne, François Fillon et Xavier Bertrand avaient également évoqué l’hypothèse de changer le petit nom de l’UMP . En période de crise partisane, changer le nom est souvent évoqué comme une solution. Pas souvent mise en application. Ainsi Manuel Valls qui, en 2009, voulait rebaptiser Parti socialiste .
Comme elle l’avait également revendiqué au Parisien, NKM souhaite aller plus loin et changer le siège clinquant de la rue de Vaugirard. "Il faut le vendre car c’est un endroit froid comme un glaçon", dit-elle, regrettant l’ambiance passé de son parti.
"Je souffre du manque d’affect qui y règne, contrairement à ce que cela a pu être dans le passé.
"
Par ailleurs, elle se félicite qu’"un audit financier du parti a été lancé" et que "les personnalités dont le nom a été associé" à l'affaire Bygmalion aient été écartées.