Ce samedi 15 novembre, les trois candidats à la présidence de l’UMP, Bruno Le Maire, Hervé Mariton et Nicolas Sarkozy, participeront à un meeting de Sens Commun , un mouvement issu de la Manif pour tous. Mais ils ne débattront pas ensemble et ne se croiseront même pas. Ce que regrette amèrement Hervé Mariton.
Interrogé par Le Parisien de ce samedi 15 novembre, le député UMP de la Drôme – qui a comparé lui-même les propositions des candidats à la succession de Jean-François Copé puisque Nicolas Sarkozy a refusé tout débat public dans le cadre de cette campagne – exprime donc ses regrets. Et charge Nicolas Sarkozy dont il trouve l’attitude "pas convenable" :
"Pour cette journée organisée par Sens commun, nous ne nous croiserons même pas. De plus, il (Nicolas Sarkozy, ndlr) a exigé d’intervenir le dernier, au nom de son statut d’ancien président de la République.
"
Et de poursuivre, lui qui dénonçait, dans l'affaire Bygmalion, "l'inculture coupable" de Nicolas Sarkozy :
"Ce comportement n’est ni convenable ni recevable dans une campagne électorale. Nous sommes tous à égalité dans cette campagne.
"
Et pendant ce temps-là, Bruno Le Maire, lui, enregistrait un nouveau soutien parlementaire. Celui du filloniste Jean-François Lamour .