STASI – Dans la logique de la comparaison faite par Nicolas Sarkozy dans sa tribune au Figaroavec la Stasi, la police politique de l’ex-RDA, Brice Hortefeux a assuré le service après-vente de la réplique de l’ancien chef de l’Etat, écouté par les juges et soupçonné de trafic d’influence après les dernières révélations de Mediapart.
Comme le député UMP Alain Marsaud, Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur et proche de Nicolas Sarkozy, a fustigé une réalité qu’a révélé, selon lui, les écoutes de Nicolas Sarkozy : en écoutant l'ancien président, les juges et les policiers écoutent tout le monde. Comprendre, l'opposition et les médias.
Ainsi a-t-il lancé, sur i>Télé, jeudi 20 mars au soir, soulignant que Nicolas Sarkozy "a été profondément heurté, choqué, blessé par ce qu’il a vécu ces derniers jours" :
Quelle est la réalité ? C’est que toute l’opposition, ou quasiment toute l’opposition, est ainsi écoutée. Quasiment toute la presse, parce que les uns et les autres ont des contacts avec les journalistes, est ainsi écoutée.
"Dans quel système, dans quel pays vivons nous pour accepter cela ?", conclut le vice-président de l’UMP et président de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy.