RADICALISATION - Invité du 12-13 dimanche de France 3 ce 8 février, Stéphane Le Foll est revenu sur l'attitude de l'UMP face à l'élection législative partielle du Doubs, au second tour FN/PS et au choix du "ni-ni" . Le porte-parole du gouvernement dénonce une "radicalisation de droite" de certains responsables du parti appartenant à la "jeune génération". Il cite en guise d'exemple Laurent Wauquiez et Bruno Le Maire, qui ont tous les deux prôné le "ni-ni" :
"Ce que je constate à l’UMP c’est qu’il y a des positions différentes, en tout cas il y a une fracture assez claire entre ceux qui portent une idée, liée à la droite républicaine et gaulliste, et puis toute une génération nouvelle, avec Monsieur Wauquiez, Monsieur Le Maire, d’autres jeunes, qui sont sur une radicalisation de droite, quelque fois en essayant d’aller gratter des idées sur l’extrême droite.
"
Stéphane Le Foll a en revanche loué à plusieurs reprises les prises de position d'Alain Juppé, notamment lorsque celui-ci a écrit qu'il fallait faire barrage à une candidate frontiste qui se réfère à "l'évidente inégalité des races" de Jean-Marie Le Pen.
Un peu plus tôt sur Radio J, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, avait pour sa part estimé que Bruno Le Maire était "le plus dangereux" à l'UMP car "il pense comme Buisson [le très droitier ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, ndlr] et se présente comme Juppé".