Après la comparaison avec Silvio Berlusconi, celle avec l’extrême droite. En réponse à la tribune de Nicolas Sarkozy comparant les écoutes dont il est l’objet à la Stasi, la police politique de l’ex-RDA communiste, le député PS Yann Galut a publié un virulent communiqué de presse, en tant que député mais ausis en tant que fondateur du courant du PS "La gauche forte".
Il y dénonce un Nicolas Sarkozy qui, selon lui, "utilise les procédés de l’extrême droit". Ainsi développe-t-il :
Nicolas Sarkozy utilise les procédés de l’extrême droite — théorie du complot et victimisation — pour détourner l’attention des accusations graves qui pèsent sur lui.
"Nicolas Sarkozy joue, une fois encore, la carte de la victimisation", poursuit cet élu socialiste pour qui l’ancien chef de l’Etat va "cette fois" plus loin en dénonçant "un Etat policier" et en faisant référence à la Stasi. Et Yann Galut de renchérir sur sa comparaison entre la défense de l’ancien président avec l’extrême droite :
Par cette association, il aligne son discours sur la frange la plus extrémiste de la droite française, celle qui crie "dictature socialiste" et appelle à la démission du président de la République. Dans sa verve anti-républicaine, il attaque les juges et les policiers qu’il estime ligués contre lui.
L’objectif de la tribune de Nicolas Sarkozy selon ce député PS ? "Détourner l’attention des accusations graves qui pèsent contre lui", réaffirme-t-il encore, avant un dernier tacle, à Patrick Buisson, l’homme au dictaphone qui se lance tout seul :
L’ancien président s’enfonce encore plus dans les méandres de la radicalité, alors que l’on espérait que l’éviction de Patrick Buisson pourrait l’amener à apaiser son discours.