TIMING - Il fait partie des "sarkozystes" et souhaite donc le retour dans l'arène politique de l’ancien chef de l’Etat. Mais, contrairement à Brice Hortefeux ou Nadine Morano, le sénateur Roger Karoutchi fait "confiance" au triumvirat Juppé-Raffarin-Fillon pour assurer l’intérim de la direction de l’UMP. "On n’a pas tous la même opinion. J’étais favorable à la troïka. Elle a une autorité morale", dit-il ce lundi 9 juin, invité de LCI/Radio Classique.
Le sénateur UMP, qui ne serait pas choqué que Nicolas Sarkozy passe par la primaire désormais inscrite dans les statuts de l’UMP, plaide en revanche une nouvelle fois pour une prise de décision publique et rapide de l’ancien président quant à son éventuel retour.
Ainsi, si Nicolas Sarkozy décide de briguer la présidence de l’UMP, il faut, selon Roger Karoutchi, qu'il se prononce "avant l’été". Question pratique. Question de timing. Et l’ancien secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement de développer le pourquoi d’un tel calendrier :
"Tout simplement parce que nous avons des statuts : il faut que l'ensemble des parrainages d'une candidature (à la présidence de l'UMP) doivent être déposés fin août-début septembre. Donc il faut bien aller chercher les parrainages pendant l’été.
"
"Il faut qu’il dise les choses au plus tard fin juin/début juillet. Je ne vois pas d’autre solution", plaide ainsi Roger Karoutchi.