Sa présidence est considérée, à gauche comme à droite, comme "terne". Désormais ex-président du Sénat, Jean-Pierre Bel s’est justifié auprès de Public Sénat. Et, face aux accusations de manque de visibilité médiatique de sa part, l’ex-sénateur PS de l’Ariège dénonce les médias et regrette de n’avoir pas été plus en vue lors de ce basculement historique de la Chambre haute à gauche.
Lorsque j’ai été élu, je n’ai pas eu une seule acceptation de m’inviter sur les grandes chaînes de télévision. Les mêmes qui aujourd’hui me disent ‘On ne vous a pas vu monsieur le président’.
Celui qui estime qu’une victoire de Nicolas Sarkozy en 2012 aurait été meilleure pour un Sénat à majorité de gauche (mais pas à majorité gouvernementale) d’assurer qu’il s’est "heurté à certaines formes de notabilisme". Il affirme également qu’il a "dérangé" :
J’ai dérangé un certain nombre de personnes, y compris des collègues.
Cela dit, il assume son côté discret qui ne cherche pas absolument les lumières des caméras de télévision. "Je ne pense pas que pour exister politiquement il faille être fasciné pour l’univers médiatique. Je ne suis pas pour ce narcissisme permanent", revendique celui qui a mis, ce dimanche 28 septembre, un terme à sa carrière politique "élective".