Pour Manuel Valls, "la droite, la gauche, le centre" sont des "notions parfois dépassées"

Publié à 20h12, le 29 septembre 2014 , Modifié à 20h13, le 29 septembre 2014

Pour Manuel Valls, "la droite, la gauche, le centre" sont des "notions parfois dépassées"
Manuel Valls à l'Assemblée le 29 avril 2014. © Reuters Pictures

JOUE-LA COMME SARKO - Nicolas Sarkozy avait "choqué" Hervé Mariton lorsqu’il avait expliqué qu’il ne situait pas sur un axe droite-gauche. Une position sur laquelle l’ancien président retrouve l’actuel Premier ministre Manuel Valls.

Interrogé, ce lundi 29 septembre, sur le basculement du Sénat reconquis par la droite, Manuel Valls a enjoint l’opposition à faire preuve "d’intelligence collective" et à ne pas pratiquer "l’obstruction". Autrement dit, le Premier ministre demande à l’UMP et à l’UDI d’aller au-delà des clivages droite/gauche/centre qu’il juge dépassés.

Je pense qu'il faut de l'intelligence collective et du rassemblement. Chacun a une part de responsabilité, la majorité comme l'opposition. La droite, la gauche, le centre, sont des notions qui existent, mais face aux problèmes des Français, ces notions parfois sont un peu dépassées.

Concernant les sénatoriales, le résident de Matignon poursuit sur la lignée des éléments de langage déployés par la majorité dès dimanche. A l’instar de Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS, qui relativisait la défaite du PS en insistant sur le caractère "mécanique" du basculement à droite du Sénat après les municipales, Manuel Valls a estimé, ce lundi 29 septembre que cette "troisième défaite" était "normale, logique". "Ce n’est pas une surprise", a-t-il ajouté.

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