François Hollande explique qu'il aurait pu choisir le football à la politique s'il était né un peu plus tard

Publié à 10h10, le 29 janvier 2015 , Modifié à 10h53, le 29 janvier 2015

François Hollande explique qu'il aurait pu choisir le football à la politique s'il était né un peu plus tard
François Hollande en 2008 © PATRICK HERTZOG / AFP

À QUATRE ANS PRÈS - On savait François Hollande féru de football. D'ailleurs, la première fois qu'il intervenait à la radio, c'était pour interroger Just Fontaine. Une passion telle que le président de la République aurait même pu envisager une carrière de footballeur. Enfin presque.

Dans une interview à la revue sportive Desports du mois de janvier 2015, il évoque son année de naissance (1954) et les événements sportifs de cette année-là qui auraient pu le prédestiner à une autre carrière. Il dit :

Je n'ai pas le culte de mon année de naissance. [...] En revanche, l'année 1954 est une grande année politique : c'est le début de la guerre d'Algérie, Pierre Mendès-France est président du Conseil, François Mitterrand, ministre de l'Intérieur, l'Europe émerge, le Tiers-État s'organise. Si j'étais né en 1958, j'aurais peut-être fait du football, mais je suis né en 1954 (rires). Je suis né sous des étoiles politiques. 

S'il n'est pas devenu sportif de haut niveau, François Hollande a, en revanche, pratiqué le football pendant de nombreuses années. Mais, en devenant élu de Corrèze, il a dû se convertir au rugby : "Mon univers désormais ; c'est le rugby." 

#SÈCHE VITE TES LARMES

François Hollande, comme beaucoup de Français, a également vécu intensément la demi-finale France-RFA de 1982. Comme il le raconte dans ce même entretienle président de la République a versé sa petite larme.

Interrogé sur son souvenir sportif le plus marquant, François Hollande décrit son vécu de cette fameuse "nuit de Séville" qu'il a partagé avec son ami Jean-Pierre Jouyet, actuel secrétaire général de l'Élysée. Il raconte :

Séville 1982. Toujours. Je m'en rappelle, j'étais chez Jean-Pierre Jouyet. On y a cru jusqu'au bout. Et on a pleuré à la fin. C'est le scénario le plus inimaginable, le plus inoubliable. Les rebondissements, les blessures, les ballons sur la barre, les tirs au but ratés, tout y est. 

Puis, lorsque les journalistes lui demandent si Jean-Pierre Jouyet est encore présent à ses côtés lors des matchs de football, François Hollande répond par l'affirmative et en profite pour se plaindre du jeu de son ami au tennis. Il explique :

Oui. C'était mon partenaire de tennis. Il faisait des balles hautes impossibles à rattraper.

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