AMERICAN DREAM - Jean-Pierre Raffarin n’hésite pas à faire, lui-aussi, référence à l’affaire du Watergate pour évoquer les écoutes de Nicolas Sarkozy. C’est ce que rapporte Le Monde, mercredi 12 mars.
Je pense que cette affaire d'écoutes est une affaire majeure. […] Je croyais que le temps de Nixon était révolu.
La référence au 37ème président des États-Unis n’est pas innocente : l’affaire du Watergate avait conduit à la démission du chef d’État américain en 1974. Avant Jean-Pierre Raffarin, d’autres politiques ont ainsi essayé d’établir un parallèle entre les deux affaires. Jean-Christophe Lagarde et Georges Fenech ont explicitement parlé du Watergate.
Taubira et Valls qui disent qu'ils ne savaient pas avant Le Monde ça ma rappelle la fable de la muraille de Chine dans l'affaire Cahuzac...
— JC Lagarde (@jclagarde) 12 Mars 2014
"Si on était aux États-Unis, Dieu merci on ne l’est pas par certains côtés, il y aurait une procédure de révocation immédiate", a pour sa part déclaré Christian Jacob mercredi matin sur BFM TV et RMC. Le renvoi à l’affaire du Watergate est donc en concomitance avec les attaques de l’UMP. Le parti réclame, par la voix de son président Jean-François Copé, la démission de Christiane Taubira, coupable à ses yeux d’avoir "menti" en déclarant ignorer les écoutes visant Nicolas Sarkozy.