CHUCK NORRIS FACTS - Elle n’est pas franchement connue pour sa modestie. Bien au contraire. La députée PS Karine Berger semble avoir une haute estime d’elle-même. Et le prouve une nouvelle fois ce mardi 19 août.
Au détour d’un article de L’Opinion (payant) sur les politiques qui ont fait polytechnique, on apprend que le père de l’élue, diplômée de la promotion 1993 de l’X, "ne lui a pas adressé la parole pendant six mois lorsqu’elle lui a annoncé qu’elle serait candidate PS aux législatives de 2007". Et Karine Berger d’expliquer :
"Aujourd’hui cela va mieux, car il voit que je n’ai pas renoncé à ce que je crois être l’esprit scientifique.
"
Surtout, écrit le quotidien, "elle estime avoir une supériorité, en commission des Finances, sur ses collègues non-scientifiques, «qui confondent millions et milliards»". "Si je fais de la politique, c’est que j’ai accepté l’idée que la démocratie est supérieure à la science", ajoute celle qui s’était autoproclamée, en juin 2013, comme "extraordinairement influente" au sein de la majorité.
Pour le sénateur centrise Yves Pozzo di Borgo, les "scientifiques" apportent au Parlement, allant dans le sens de Karine Berger :
@leLab_E1 c'est un apport intéressant dans le travail en commission le parlement en a besoin
— Yves Pozzo di Borgo (@YvesPDB) 19 Août 2014
Se voyant également comme la représentante d’une certaine ligne politique de gauche, Karine Berger avait subi les moqueries des membres du gouvernement en Conseil des ministres. Et notamment de la part d’Arnaud Montebourg qui la qualifiait alors ainsi :
"C’est le nouveau Chuck Norris.
"