Selon le sénateur UMP du Val-de-Marne, plein d'élus en ont "un peu gros sur la patate" à cause de la transparence

Publié à 21h09, le 11 février 2015 , Modifié à 21h38, le 11 février 2015

Selon le sénateur UMP du Val-de-Marne, plein d'élus en ont "un peu gros sur la patate" à cause de la transparence
Le sénateur UMP Christian Cambon © MATTHIEU ALEXANDRE / AFP

Christian Cambon en a gros. Très gros. Et le sénateur UMP n'est pas le seul. Comme d'autres parlementaires, il n'en peut plus de cette transparence imposée aux élus depuis l'affaire Cahuzac. Et il le fait savoir.

Interrogé par Public Sénat ce mercredi 11 février, après la publication d'un article du Parisien affirmant que 300 parlementaires sont actuellement visés par le Fisc, Christian Cambon reconnait que "c'est une bonne chose" que les déclarations des parlementaires soient contrôlées. Puis il nuance :

Il ne faut pas que ça devienne de l’acharnement. […] On en a un peu gros sur la patate de toutes ces mises en cause.

Une déclaration un peu moins forte que celle de novembre, sur le même sujet. Après le signalement auprès du parquet de Paris par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique(HATVP) de trois élus UMP, le sénateur du Val-de-Marne s'était inquiété de l'avènement d'un "régime de Gestapo".

Il avait également dénoncé "cette espèce d’hallali qu’on lance contre les parlementaires" et n'hésitait pas à faire un parallèle osé avec les commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale : "On est de la chair à canon. Ça tombe bien, c’était le 11 novembre…"

La lettre des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, aka Claude Bartolone et Gérard Larcher, au président de la HATVP Jean-Louis Nadal sur le sujet, a peut-être calmé les esprits du sénateur.

"Le message c’était de faire part d’une forme d’inquiétude d’un certain nombre de parlementaires qui faisaient remonter aux présidents des deux assemblées une multiplication de demandes d’explication et parfois d’évaluations qui sont contestables et contestées", explique à Public Sénat Christian Cambon à propos de cette lettre. 

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