Thomas Thévenoud a pris sa décision. Lundi 8 septembre, quatre jours après avoir dû démissionner du poste de secrétaire d'État qu'il a occupé neuf jours – le député de Saône-et-Loire a annoncé que non, il ne pouvait pas rester… au Parti socialiste. Ça tombe bien, il avait déjà fait savoir qu'il aimerait bien rester député. Voici ce qu'il a déclaré :
Après m'être entretenu ce lundi soir avec Jean-Christophe Cambadélis, j'ai décidé de me mettre en retrait du Parti socialiste et donc du groupe SRC à l'Assemblée nationale.
Le groupe socialiste à l'Assemblée comptera donc un député de moins. Thomas Thévenoud devrait rejoindre le banc des "non-inscrits". Exactement comme Sylvie Andrieux, ancienne PS condamnée pour détournement de fonds publics en 2013.
De fait, le groupe SRC à l'Assemblée compte désormais 289 députés, soit pile poil la majorité absolue.
Conscient que la situation appellerait commentaire, Thomas Thévenoud a ajouté :
Je comprends la déception et la colère de celles et ceux qui, militants du Parti socialiste, sympathisants de gauche, électeurs de Saône-et-Loire, m'ont fait confiance. Je leur présente mes excuses.
Il a également demandé au "respect" de sa famille, prise comme lui dans ce qu'il décrit comme un "acharnement médiatique". "J'ai réglé à ce jour l'ensemble de mes impôts avec, comme tout contribuable dans cette situation, l'intégralité des pénalités de retard", a-t-il dit.
Lundi 8 septembre, Jean-Pierre Bel, président du Sénat, a décidé de mettre "en congé sans traitement" sa chef de cabinet, Sandra Thévenoud, épouse de l'ancien secrétaire d'État.