Xavier Bertrand veut "mettre hors d'état de nuire" ceux qui à l'UMP "balancent dans la presse"

Publié à 09h26, le 15 juillet 2014 , Modifié à 10h58, le 15 juillet 2014

Xavier Bertrand veut "mettre hors d'état de nuire" ceux qui à l'UMP "balancent dans la presse"
Xavier Bertrand (Captures d'écran BFMTV)

PROBLÈME DE PLOMBERIE – Xavier Bertrand en a marre des fuites à l’UMP. L’ancien ministre en a lui-même fait les frais, contraint d’amener une facture à France Info pour montrer que, non, ce n’est pas le parti qui a payé son réveillon à Center Parcs. Rude. Du coup, l’ex-secrétaire général de l’UMP a déclaré la guerre aux taupes.

Invité ce mardi 15 juillet de BFMTV, il a confirmé l’ouverture d’une enquête interne sur ce sujet :

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On peut assez facilement établir si ces enquêtes [les fuites, en fait, NDLR] viennent de l’intérieur ou de personnes qui sont parties en emportant des documents. Je veux que l’on mette hors d’état de nuire ceux qui veulent nuire à l’UMP.

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Oui mais qui ? Qui aurait intérêt aujourd’hui à "nuire à l’UMP" ? Xavier Bertrand ne le dit pas, mais il décrit quand même les ambitions des taupes en question :

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Ceux qui balancent dans la presse n’ont qu’une seule ambition, c’est de faire en sorte de montrer qu’il n’y a plus rien qui est géré, que les gens se détestent et tout ça.

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Le député de l’Aisne n’est pas le seul, rue de Vaugirard, à s’énerver de voir des informations sortir, comme ça, dans la presse, qu'elles concernent François Fillon et ses voyages en hélicos, Rachida Dati et son téléphone , Nadia Copé et ses trajets en avion, etc. Mardi 15 juillet, sur France Inter, Luc Chatel a lui-aussi dénoncé ces fuites : 

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Ces boules puantes auxquelles on assiste depuis quelques jours sont insupportables

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Mardi 8 juillet, lors du Bureau politique de l’UMP, Alain Juppé a ainsi regretté "toutes ces fuites dans la presse organisées par je ne sais qui..." qui doivent cesser. Jean-Pierre Raffarin, autre membre du triumvirat, a quant à lui dénoncé une "manipulation orchestrée".

La veille, Luc Chatel avait écarté les collaborateurs d'Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin d'une réunion sensible à l'UMP… par peur des fuites. 

Du rab sur le Lab

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