Le 1er février, l'accord entre Google et les éditeurs de presse était présenté comme "historique "par François Hollande. Ce mardi, sur France Inter , Fleur Pellerin le voit comme "plutôt quelque chose de positif".
"Le montant est faible, mais c'est mieux que zéro". C'est comme cela que Fleur Pellerin qualifie le fonds Google d'aide à la presse. La ministre déléguée à l'Economie numérique a tout de même salué cet accord qui constitue "une première".
Mais questionnée sur les 60 millions d'euros qui vont constituer ce fonds financé entièrement par la firme américaine, elle déclare :
"Le montant est faible par rapport au chiffre d'affaire réalisé par Google.
"
La ministre présente l'accord dans ses termes les plus larges, en évoquant aussi le volet commercial :
"La presse bénéficie aussi du trafic orienté par Google, et cela fait partie de l'accord passé c'est comment mieux monétiser le trafic envoyé par Google en revenu publicitaire. Le travail qui doit être fait c'est de savoir comment la presse peut réfléchir à son modèle économique.
"
A voir :
François Hollande, accompagné de Google et des entreprises de presse, annonçait le 1er février un accord depuis l'Elysée. Jugé "historique", il a scellé le conflit entre le moteur de recherche et la presse généraliste française avec deux volets : d'une part des accords commerciaux pour "aider les éditeurs à accroître leurs revenus en ligne" en utilisant les "technologies publicitaires" de Google et d'autre part la création d'un "fonds d'innovation pour la presse de 60 millions d'euros, pour soutenir les initiatives numérique innovantes".
Ce dernier est financé intégralement par la firme américaine et devrait avoir une durée de vie de 3 à 5 ans, selon le médiateur Marc Schwartz. "Après, il y aura une nouvelle rencontre", prévenait déjà le président de la République à la fin de la conférence de presse avec l'ensemble des parties.