Ce mardi, Bernard Accoyer devait réunir les parlementaires UMP et R-UMP afin de se prononcer sur la présidence de l'UMP. L'ancien président de l'Assemblée nationale souhaitait que députés et sénateur vote au sujet d'un nouveau scruting avant l'été 2013.
Mais ce référendum n'aura finalement pas lieu, a-t-il annoncé sur iTélé, du fait de l'accord trouvé entre Jean-François Copé et François Fillon :
Il n'y aura pas de vote, puisque par bonheur un accord a été trouvé entre Jean-François Copé et François Fillon.
Et Bernard Accoyer s'attribue une part du succès de cette sortie de crise :
Nous nous réjouissons que notre décision de cette rencontre de tous les parlementaires ait pu infléchir dans le bon sens, presser à la solution qui a été trouvée.
Le député de Haute-Savoie maintient toutefois la réunion des parlementaires UMP et R-UMP prévue ce mardi midi à l'Assemblée nationale. Il appelle à une "mutation profonde de l'UMP".
Son modèle ? La CDU/CSU allemande :
Tout a changé. Il faut transformer l'UMP en une sorte de CDU; CSU, à la française, pour répondre à la diversité des opinions de la droite et du centre et pour répondre à la diversité géographique aussi.
Bernard Accoyer exprime ses doutes sur le rôle de président de parti. "Ca marchait bien avec un secrétaire général, avant d'avoir un président", glisse Christophe Barbier au responsable UMP qui admet "partager le même constat". Pour lui, élire un président du mouvement qu'on peut confondre avec un présidentiable n'est pas une bonne idée. "Si on recommence, on risque de retomber dans le même problème", déclare-t-il.