PAS D'ACCORD - Depuis le 16 décembre, Benoit Hamon puis Bertrand Delanoë ont fait entendre leur petite musique concernant le récépissé, cette mesure mise en avant durant la campagne pour lutter contre le contrôle au faciès puis enterrée par Manuel Valls.
Sur France 5 le 16 décembre, le ministre délégué à l'économie sociale a estimé qu'il faudrait faire "des expérimentations" sur ce récépissé, suivi dès le lendemain par le maire de Paris qui s'est dit prêt à ce que la capitale soit "un territoire d'expérimentation".
"Stop !" a semblé crier Manuel Valls, en charge de ce dossier, ce 18 décembre sur Canal Plus. Le ministre de l'Intérieur a fermement rappelé ses confrères à l'ordre en citant le président et le chef du gouvernement :
Ils sont peut-être mal informés ... Le Premier ministre a arbitré : il n’y aura pas ce récépissé.
Il y a un nouveau code de la déontologie discuté en ce moment avec les partenaires sociaux. Il y aura un nouveau numéro de matricule sur les uniformes des policiers et des gendarmes. Je veux proscrire le tutoiement...
Quel est l’engagement du président de la République ? Lutter contre le contrôle au faciès. Il faut pour cela des outils efficaces. Nous avons considéré que celui-ci ne l’était pas.