Il s’est de nouveau exprimé. Pour déplorer les images de lui menottéà New-York suite à l’affaire du Sofitel et de Nafissatou Diallo, mais aussi pour faire resurgir la théorie du complot à son encontre.
Dans l’interview qu’il a accordée à CNN et diffusée, mercredi 10 juillet au soir, sur BFM TV, Dominique Strauss-Kahn, questionné sur "les motivations de Diallo", s’interroge ouvertement. Et relance ainsi les théories conspirationnistes :
Je ne sais pas. Nous pouvons imaginer plusieurs choses. Je ne veux pas porter d’accusations mais beaucoup d’hypothèses ont circulé dans la presse.
Et l’ancien patron du FMI d’ajouter, évoquant des pistes dont celle des "services secrets" :
Cela aurait pu être pour l’argent. Cela aurait pu être dirigé par certains services secrets. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui était réellement la "motivation".
Une réponse qui donne du crédit à ces théories, le relance l’intervieweur. DSK consent "y croire", mais avoue néanmoins ne pas avoir de preuves d'un éventuel complot, avant de jouer avec le silence, de lever les mains et de laisser filtrer un sourire, qui en dit long.
Y croire ? Peut-être. Des preuves ? Non. Donc, je préfère ne rien dire.
BONUS TRACK : Tais-toi Dominique !
L’interview de DSK n’est pas passé inaperçu. Et si elle a peu été commenté par la gauche, quelques réactions ont surgi à droite. Réagissant à cette nouvelle sortie, le député UMP Jean-Pierre Door a invité DSK au silence, jugeant "indécent" de l’entendre s’exprimer.
Voir DSK sur CNN est simplement indécent. Son silence est indispensable. — jean pierre door (@doorjean) July 10, 2013
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