Finkielkraut, Mediapart et la "Stasi internet"

Publié à 12h20, le 29 janvier 2013 , Modifié à 12h27, le 29 janvier 2013

Finkielkraut, Mediapart et la "Stasi internet"
Alain Finkielkraut, le 16 avril 2011 à Rennes. (MaxPPP)

SANS TRANSITION - De l'affaire Cahuzac à Internet vu comme une police politique. Alain Finkielkraut a prophétisé lundi 28 janvier sur Europe 1 "une Stasi internet [qui] risque peu à peu de s'installer en France".

Invité d'Europe 1 Soir, le philosophe a commencé par soutenir le ministre du Budget en difficulté , "un homme politique particulièrement compétent dans ce gouvernement", et critiquer le site d'information d'Edwy Plenel "populiste et boboïste et si j’ose dire médiapartiste" : 

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Peut-être en effet a-t-il eu un compte en Suisse mais l’acharnement que Mediapart démontre moi me plonge dans la peur.

On ne veut pas d’une police politique mais une Stasi médiatique ou une Stasi internet risque peu à peu de s’installer en France.

On saura tout sur chacun et surtout sur les politiques car jusqu’à présent les élites médiatiques ne sont jamais soumises à ce genre d’inquisition.

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Puis, quelques minutes plus tard, toujours sur l'antenne d'Europe 1, l'intellectuel ajoute "un tout petit Post-Scriptum" :

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Je n’ai pas dit que Mediapart c’était la Stasi.

J’ai dit ou j’ai voulu dire que l’idéal de la transparence généralisée mène à une sorte de Stasi.

Donc je me méfie beaucoup plus de cet idéal en apparence égalitaire que du désir d’autorité.

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Du rab sur le Lab

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