SARKOZY PARTOUT, BLAST NULLE PART - Cela devait provoquer un effet de souffle à même de balayer la concurrence. L'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy en vue de la primaire à droite puis de la présidentielle ? "Ça va être le blast", annonçait l'intéressé avec son sens de la mesure habituel.
Nous étions alors en janvier 2016. Huit mois plus tard, l'ex-chef de l'État est officiellement candidat, il a sorti deux livres et mène une campagne active après un départ tonitruant. Mais s'il a réduit son retard vis-à-vis d'Alain Juppé dans les sondages, le maire de Bordeaux est toujours là, "toujours debout" comme on dit, et même toujours en tête. Ce qui lui inspire cette petite réflexion en privé, comme le rapporte Le Figaro vendredi 9 septembre :
"Il l'avait déjà dit quand il s'était présenté à la présidence de l'UMP. C'est donc la deuxième fois que devait se produire ce blast qui devait m'effacer de la surface de la planète politique. Pour l'instant, ça ne s'est pas produit !
"
Alain Juppé, quant à lui, n'a pas promis un quelconque blast. Mais il est décidé à passer à la vitesse supérieure en cette rentrée politique. Sans changer les principaux axes de sa campagne mais en étant plus présent. Avec notamment un nouveau livre, numérique et plus "personnel", mis en ligne ce vendredi (oui, encore un).
L'un de ses principaux lieutenants, le député Benoist Apparu, expliquait début juillet que la campagne de son champion allait s'accélérer après les vacances :
"À partir de septembre, on entrera dans la seconde phase de la campagne. Après une première phase où Alain Juppé avait choisi de caler ses interventions sur les thématiques abordées dans ses trois livres [éducation, sécurité et économie], il sera plus présent et plus réactif à la rentrée, avec davantage de médias, de meetings et des prises de positions sur tous les sujets.
"