EXEMPLE - Un syndicaliste qui se lance en politique, c’est bien. Comme Franck Riester, Alain Vidalies pense que "ce n’est pas une fausse bonne idée" et même que "c’est une bonne nouvelle" que d’avoir Edouard Martin comme tête de liste PS aux prochaines élections européennes.
Face aux critiques de la droite et du centre mais aussi du FN ou du Parti de gauche contre la candidature du syndicaliste de Florange, le ministre des Relations avec le Parlement a invoqué, sur i>Télé, le cas de Christian Jacob, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, pour appuyer son argumentation.
Et puis, vous savez, on dit : "c’est anormal". Je vois des gens de droite qui se plaignent, mais enfin Monsieur Jacob a commencé sa carrière comme syndicaliste agricole, comme président de la FNSEA, enfin du CDJA et je ne lui en fais pas reproche.
Et le ministre rattaché à Matignon d’ajouter :
C’est excellent d’avoir des gens… Pourquoi est-ce qu’il devrait y avoir une barrière ?
"Que des gens puissent être des syndicalistes et ensuite devenir des élus avec l’expérience qu’ils ont eue - aussi bien du côté salarié d’ailleurs qu’éventuellement du côté employeur" est "un atout", estime encore Alain Vidalies qui s’en félicite franchement.
Pour l’ancien député des Landes, "l’expérience de Monsieur Martin" sera ainsi autant un atout tant pour le PS que "pour la France au Parlement européen".
Un raisonnement que ne renie pas l'UMP qui envisage aussi, et "sérieusement", la présence d'un syndicaliste de Florange sur sa liste à Thionville pour les prochaines élections municipales.