Après les conférences de Sarkozy, les conférences de Delanoë

Publié à 07h03, le 26 février 2013 , Modifié à 10h36, le 26 février 2013

Après les conférences de Sarkozy, les conférences de Delanoë
(montage via Maxppp)

PASSATION DE POUVOIR - Dans un an, à l'occasion des élections municipales parisiennes, Bertrand Delanoë devra passer la main. Et après?

Quelques pistes sont glissées dans un long article à son sujet, à lire dans Le Figaro [article payant] de ce 26 février. Celui qui est encore maire de Paris revendique sa liberté, évoque l'idée de séjourner "quelques mois par an en Tunisie" où il a ses habitudes mais aussi ... de faire "une tournée de conférences", comme le lui suggère un proche.

Une sorte de retraite façon ancien chef d'Etat donc, qui n'est pas sans rappeler les activités de Nicolas Sarkozy. New-York, Londres, Sao Paulo ... L'ex-président les a multiplié depuis sa défaite de 2012, en profitant pour entretenir ses relations avec les acteurs économiques et politiques du pays, voire les chefs d'Etat en place. Activité tout aussi intéressante financièrement puisque des montants comme 120.000 dollars avaient été évoqués pour sa conférence aux Etats-Unis d'octobre.

Sans espérer ce type de cachet ou de rencontres, Bertrand Delanoë pourrait donc occuper son temps comme conférencier.

Côté politique, le maire de Paris - fortement pressenti pour occuper un ministère lors de la formation du gouvernement Ayrault mais sacrifié au nom de la parité - diffuse l'image d'un homme indifférent aux appels du pouvoir.

Mi-décembre, lors d'un chat pour Paris.fr, Bertrand Delanoë indiquait ainsi sur ses projets :

Eh bien moi, je ne me vois rien de particulier, je veux bien terminer mon travail, je suis à fond dans mon boulot de maire de Paris, je le fais avec un immense plaisir. (...) Je me dis que dans 15 mois, j'aurai moins de contraintes et que je pourrai dormir. Mais je n'ai pas de projet ou d'envie de pouvoir politique.

Je pense que je serai tout à fait intéressé par la vie de mon pays. Je serai engagé, bien sûr, mais j'aurais été 13 ans Maire de Paris, je vais prendre un peu de recul.

Du rab sur le Lab

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