En pleine affaire Cahuzac, François Hollande récidive avec les blagues météo au Maroc

Publié à 07h24, le 04 avril 2013 , Modifié à 10h18, le 04 avril 2013

En pleine affaire Cahuzac, François Hollande récidive avec les blagues météo au Maroc
François Hollande au Maroc le 3 avril 2013 (image Elysee.fr)

Le président aux petites blagues a encore frappé. Le 3 avril, lors de sa visite au Maroc, François Hollande a commencé son discours en l'honneur de la communauté française par un brin d'humour, histoire de détendre la très lourde atmosphère qui pèse depuis les aveux de Jérôme Cahuzac.

Un ton léger qui tranche avec son allocution solennelle diffusée quelques heures plus tôt sur les télévisions. Un peu plus de deux minutes pour dénoncer une "faute impardonnable" de son ancien ministre et mettre en avant trois mesures pour éviter que cela se reproduise.

Au Maroc, il s'est agi de se défaire de l'actualité française. François Hollande sort alors une blague en référence au mauvais temps dont il est coutumier lors de ses déplacements. Un gimmick même puisque, lors d'une viste à Londres en juillet dernier, il plaisantait déjà sur la pluie qui l'accompagnait.

Ce 3 avril, il lance devant une salle amusée :

Je viens, il pleut !

Je perpétue donc là-aussi une tradition et, tout à l'heure, un membre de la famille royale m'a dit qu'il y avait eu une formule de Lyautey [qui a dirigé le Maroc en 1912 et donné son nom au lycée où François Hollande fait son intervention, ndrl] selon laquelle gouverner, c'était pleuvoir.

De ce point de vue là, nous réussissons au-delà de toutes nos espérances.

Rires et applaudissements, François Hollande poursuit alors sur un ton plus sérieux.

> A voir quelques secondes après le début du discours :

La petite blague est quasiment un passage obligé pour le président qui en profite très régulièrement pour en glisser lors de ses points presse et ses discours. Le Lab en a même fait une compilation non exhaustive ici.

La pluie est sa source d'inspiration favorite depuis que, le jour de la passation de pouvoir, il a remonté l'avenue des Champs-Elysées à bord de sa DS5 décapotée, trempé jusqu'aux os. Une pluie qui ne l'a presque pas quitté depuis. 

Du rab sur le Lab

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