SOLIDARITÉ - Alors que les soutiens se font rares, Valérie Trierweiler peut compter sur... Audrey Pulvar. Dans une interview parue vendredi 15 juin dans Libération, la journaliste et compagne d'Arnaud Montebourg vole à son secours.
Ce n'est qu'un "faux pas", "laissons lui le droit à quelques erremements" argumente Audrey Pulvar à propos du tweet de soutien de Valérie Trierweiler au rival de Ségolène Royal.
"Laissons-lui le droit à quelques errements."
Sur liberation.fr
"On me colle le statut de "femme de" et, en plus, je passe pour une conne". La journaliste et compagne d'Arnaud Montebourg déplore vendredi dans les colonnes de Libération avoir eu le sentiment d'être prise "pour un jambon" par Rémy Pflimlin, PDG de France Télévisions.
Une double page d'entretien dans laquelle la journaliste évincée de l'émission "On est pas couchés" de Laurent Ruquier partage son mécontentement mais également son soutien à Valérie Trierweiler après "l'affaire du tweet anti-Royal ".
Libération demande à la compagne du ministre du Redressement productif si, selon elle, la compagne du Président de la République a eu tort de publier ce micro-message très commenté.
En réponse, Audrey Pulvar se montre plus critique envers François Hollande qu'envers Valérie Trierweiler :
"
Peut-être est-ce un faux pas mais pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas d'autre chose.
Moi, ce qui me frappe, ce n'est pas le tweet de Valérie Trierweiler mais le fait que François Hollande, qui a pourtant promis qu'il ne se mêlerait pas des affaires du PS écrive noir sur blanc qu'il soutient Ségolène Royal. [Une allusion au message de François Hollande dans la profession de foi de Ségolène Royal, à lire ici . ndlr ]
J'aimerais qu'on se mette de temps en temps à la place de Valérie Trierweilerà qui on explique qu'elle n'a plus le droit de s'exprimer, de se mouvoir que dans ce cadre-là.
C'est très difficile à vivre, c'est ce que je vis à mon petit niveau.
Laissons lui le droit à quelques errements.
Le Fouquet's ne faisait pas un programme politique, le tweet de Valérie Trierweiler non plus.
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Pendant la campagne, Audrey Pulvar avait été prise à partie en février, en compagnie d'Arnaud Montebourg, pas des militants d'extrême droite. Puis qualifiée de "salope", un mois plus tard, par Jacques Séguela. Le publicitaire lui avait par la suite envoyé une lettre d'excuses .