Aurélie Filippetti boycotte l'inauguration de l'Institut Culturel de Google qui se dit "extrêmement déçu"

Publié à 11h49, le 10 décembre 2013 , Modifié à 16h18, le 10 décembre 2013

Aurélie Filippetti boycotte l'inauguration de l'Institut Culturel de Google qui se dit "extrêmement déçu"
(MaxPPP)

CHAISE VIDE - Aurélie Filippetti pose un lapin à Vint Cerf, le vice-président de Google. La ministre de la Culture qui devait participer ce mardi 10 décembre à l'inauguration de l'Institut culturel Google annonce qu'elle ne veut plus venir afin de "ne pas servir de caution".

La locataire de la rue de Valois annonce au Monde  ce mardi matin :

"

Malgré la qualité des projets conduits, je ne veux pas servir de caution à une opération qui ne lève pas un certain nombre de questions que nous avons à traiter avec Google.

"

Ces "questions"étant "la question de l'équité fiscale, celle de la protection des données personnelles, celle de la protection de la diversité culturelle et enfin le dossier des droits d'auteurs".

Google lance ce mardi son "Lab" dans les anciennes écuries de l'hôtel particulier qui accueille Google France, rue de Londres, à Paris. Un espace destiné à faire se rencontrer les acteurs de la culture du monde entier et ses ingénieurs, au sein de son Institut culturel.

>> Edit 15h30: C'est finalement Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'Economie numérique, qui se rendra au Lab Google. Une annonce faite par une source "proche du dossier"à l'Agence France Presse.

Interrogé par les journalistes lors de la conférence de presse de présentation de l'Institut Culturel Google, mardi matin, un porte-parole du géant américain s'est dit  "extrêmement déçu, Aurélie Filippetti s'était engagée à venir encore hier soir, mais nous continuons à avancer".

Mardi midi l'agenda en ligne de la ministre  n'avait pas été mis à jour : 

  

Le 1er février dernier, à l'Élysée, François Hollande et Eric Schmidt, le patron de Google, signaient , aux côtés de représentants d’éditeurs français, un "accord" actant la création d’un fond d’accompagnement de la presse dans sa "transition numérique", abondé à hauteur de 60 millions d’euros par le géant américain. Le patron de Google en avait profité pour inviter François Hollande .

A lire aussi sur le Lab :

> Google offre gratuitement une visite virtuelle de l'Assemblée

Du rab sur le Lab

PlusPlus