La Rochelle : Ayrault accusé d'avoir interféré en faveur de Royal

Publié à 20h49, le 12 juin 2012 , Modifié à 21h09, le 12 juin 2012

La Rochelle : Ayrault accusé d'avoir interféré en faveur de Royal
Ségolène Royal et Jean-Marc Ayrault, à Paris, en mars 2012 (photo MaxPPP)

Le premier ministre a proposé un deal destiné à apporter un coup de pouce à Ségolène Royal dans le combat qu'elle mène à La Rochelle, accuse Le Canard Enchaîné, dans son édition à paraître mercredi 13 juin.

L'hebdomadaire assure que le candidat MoDem de la 1è circonscription de la Charente-Maritime s'est vu offrir "un poste à Matignon ou une mission" en échange de son soutien à Ségolène Royal.

Contacté par Le Lab, l'intéressé dément : "Si le Premier ministre m’avait appelé, je m’en serais rendu compte."

  1. "Si le Premier ministre m’avait appelé, je m'en serais rendu compte !"

    Jean-Marc Ayrault est intervenu pour tenter d'apporter un coup de pouce à Ségolène Royal dans le combat qu'elle mène contre le dissident Olivier Falorni à La Rochelle, accuse Le Canard Enchaîné, dans son édition à paraître mercredi 13 juin.

    Voilà les termes du deal proposé par le premier ministre à Arnaud Jaulin, candidat du MoDem dans la circonscription et qui a recueilli 1.061 voix, tels que racontés par l’hebdomadaire :

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    Jean-Marc Ayrault "a [...] proposé un poste à Matignon ou une mission [à Arnaud Jaulin] s’il se désistait pour la présidente du conseil régional."

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    Contacté par Le Lab, Arnaud Jaulin, universitaire, maître de conférence en histoire du droit, dément fermement l’existence d’une telle offre, et assure que la citation qui lui est prêtée par Le Canard, dans laquelle il ne dément pas l'existence de l'offre, est "diffamation" :

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    "Si le Premier ministre m’avait appelé, je m’en serais rendu compte,

    Et si l’on m’a formulée une offre, je n’ai pas entendue.

    Je ne vais pas à la soupe, et j’ai déjà un métier."

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    Arnaud Jaulin y voit une "instrumentalisation de Falorni".

    Expliquant avoir rencontré les deux candidats de gauche "avant le premier tour", il assure aujourd’hui avoir choisi son camp – en l’occurrence, celui de Ségolène Royal.

    Et de se justifier :

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    "Je veux un député hors norme dans cette circonscription."

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