France, Yémen, même combat. Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, s'est exprimé sur le débat sur le cannabis, lors d'un passage en Côte d'Or. C'est GazetteInfo qui rapporte ses propos, pointé par le Canard Enchaîné dans son édition à paraître le 13 juin : pour le sénateur de la Meuse, "certains quartiers de France sont à l’image du Yémen ou des côtes africaines".
Gérard Longuet affirme que la dépénalisation du cannabis, "c’est la porte d’entrée à toutes les drogues".
"Des populations sont endormies par l’usage généralisé de drogues"
Sur gazetteinfo.fr
Au sujet de la dénépalisation du cannabis, Gérard Longuet a un avis tranché :
C’est la porte d’entrée à toutes les drogues
, déclare-t-il dans une interview à GazetteInfo. L'ancien ministre est clairement opposé à une législation à ce sujet, qu'il juge "dangereuse".
Le sénateur de la Meuse compare même "certains quartiers de France" au Yémen ou aux côtes africaines :
Certains quartiers de France sont à l’image du Yémen ou des côtes africaines où nous avons des populations qui sont endormies par l’usage généralisé de drogues.
En revanche, il a souligné que pour "un petit verre de rouge", aucun problème.
Le débat avait été lancé par la ministre du logement Cécile Duflot, qui, contrairement à l'avis du gouvernement, s'était exprimée en faveur de la dépénalisation.
Gérard Longuet n'en est pas à sa première sortie remarquée. L'ancien ministre avait donné une interview au journal Minute, où il tendait clairement la main aux électeurs du Front national. "La fille n'est pas le père", avait-il aussi eu l'occasion de dire, en affirmant que Marine Le Pen pouvait être un interlocuteur de l'UMP.