SOUVIENS TOI JACQUES CHIRAC - Jean-François Copé, le secrétaire général qui veut devenir président de l'UMP se dit, mardi 24 juillet, "surpris" des déclarations de son rival François Fillon, qui considère que la bataille de l'UMP de l'automne s'apparente à "des primaires avant l'heure".
Face aux mauvais sondages qui se succèdent, le député-maire de Meaux fait un parallèle implicite avec Jacques Chirac, donné archi-battu en 1995 face à Edouard Balladur... avant d'être élu président de la République.
Lundi 24 juillet, lors d'un aparté avec des journalistes dans les Vosges, François Fillon s'est montré très confiant sur l'avenir, estimant que "le résultat chez les militants ne [pouvait] être inversé".
"Alors ça, ça m’a beaucoup surpris."
Sur rtl.fr
RTLdemande mardi 24 juillet une réaction de Jean-François Copé à la grande confiance affichée par François Fillon qui a déclaré, lundi 23 juillet, "je ne pense pas perdre".
Réponse du secrétaire général de l'UMP :
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Ah d’accord. C’est bien. C’est sympathique. Mais je pense que les militants vont voter.
Vous vous souvenez sans doute de cette formule de Philippe Séguin aux présidentielles de 1995, on lui disait que le candidat qu’il soutenait à l’époque, Jacques Chirac, n’avait aucune chance et Philippe Séguin avait fait un discours célèbre sur le thème “circulez, il n’y a rien à voir”.
"En annonçant son soutien à Jean-François Copé samedi 21 juillet, Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre de Jacques Chirac avait justement déclaré au Monde :
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Jean-François Copé a le sens de l'équipe. Il y a du Chirac en lui.
"Objectif affiché de Copé : les municipales de 2014, pas 2017
Autre question posée par RTL à Jean-François Copé, "pensez-vous, comme François Fillon, que l'élection du président de l'UMP à la rentrée soit une 'primaire avant l'heure' ?"
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Alors ça, ça m’a beaucoup surpris. Il ne faut pas qu’il y ait, là dessus, de malentendu.
Ce sont des sujets que j’aborde très souvent avec mes amis à l’UMP comme Bruno Le Maire ou Xavier Bertrand.
Cette élection ne vise qu’à une seule chose, donner aux militants de l’UMP, le libre choix de celui qui va diriger avec une équipe notre parti durant une période très particulière, qui n’est pas celle de 2017, qui est celle de 2012 à 2015.
En clair, permettre à notre famille politique de faire une vague bleue aux municipales et aux élections régionales et départementales de 2014 pour répondre à la vague rose.
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