L'AUSTÈRE QUI SE MARRE - Le ministre délégué au Budget ne renvoie pas l'image la plus fun du gouvernement ? Quelques confidences bien placées peuvent y remédier. Depuis une semaine, les "couloirs" et autres "indiscrets" des journaux racontent à quel point Bernard Cazeneuve est un petit rigolo.
Exemple le 1er décembre avec une brève du Journal du Dimanche intitulée "Qui fera le show chez Ayrault ?". On peut y lire que le lundi précédent, lors d'un dîner entre Jean-Marc Ayrault et une petite moitié de ministre, Bernard Cazeneuve a imité son collègue Victorin Lurel 'l'implorant de ne pas lui couper ses crédits": "imitation qui a fait hurler de rire l'assistance".
Quelques jours plus tôt, le 28 novembre, Le Parisien racontait dans une brève titrée "Cazeneuve se parodie" le même type de scène, sauf que celle-ci est datée du mardi soir. Le quotidien écrit, tout en précisant que "la réputation de blagueur de Bernard Cazeneuve n'est plus à faire" :
Avant d'aborder le dossier austère de la réforme fiscale, Cazeneuve (...) s'est lancé dans une parodie de ministre parlant la novlangue de Bercy, quasi incompréhensible pour les profanes.
Là aussi, "un des huits minitres présents" confie que c'était "à mourir de rire".
Humour toujours dans un autre genre ce 2 décembre dans le Figaro. Cette fois-ci, on apprend que le ministre s'amuse des rumeurs selon lesquelles Denis Morin lui aurait été imposé, à lui comme à Pierre Moscovici, comme nouveau directeur du Budget à Bercy. Que nenni, le nom de l'ancien directeur de cabinet de Marisol Touraine était dans son parapheur depuis déjà trois semaines.
Du coup Bernard Cazeneuve et Jean-Marc Ayrault se bidonnent, raconte le quotidien :
Il y a quelques jours Bernard Cazeneuve a joué les offusqués avec Jean-Marc Ayrault autour d'un café. "Tu m'as imposé Morin, ce n'est pas gentil ! Je ne veux plus qu'on fonctionne comme cela !" Et les deux hommes ont éclaté de rire.