VRAIE-FAUSSE PAIX - Député UMP de Paris, soutien déclaré de NKM dans la primaire parisienne, Bernard Debré ne se sent manifestement pas concerné par les consignes énoncées par le conseil de la primaire qui, samedi 1er juin, a sommé les candidats de renoncer à toute parole publique jusqu'à la fin du scrutin, lundi 3 juin, à 19h.
Bernard Debré, député de Paris, le 28 janvier 2012 (Maxppp)
Il était notamment interrogé sur Europe 1, ce dimanche 2 juin, dans les éditions des journaux de la matinale.
Ca commence plutôt bien avec, effectivement, un message d'apaisement:
On va maintenant aller jusqu'au bout de la primaire, on verra qui sortira de la primaire, et on oubliera très rapidement toutes ces bagarres inutiles.
Ca continue ensuite avec, toujours, une certaine volonté de calmer le jeu, mais, quand même, une petite pique sur les "bouffées d'énervement" de "un ou deux candidats":
Ah oui ! Je crois que c'est fini ... Il y a eu un moment de [...] bouffées d'énervement de la part de un ou deux candidats, mais maintenant, ça doit se passer correctement, et dans la sérénité.
Mais, dès qu'il est interrogé directement sur le cas de Pierre-Yves Bournazel, le candidat qui a réclamé l'annulation du scrutin, vendredi 31 mai en fin de journée, Bernard Debré ne se retient plus du tout:
[Il a fait] un (sic) espèce de burn-out, oui, c'est ça !
Il a maintenant compris que ce qu'il avait fait conduisait à une impasse. [...]
Lui qui s'y voyait déjà, eh bien il sait qu'il y a des élections, et on verra les résultats.