Bernard Debré soupçonne Valérie Trierweiler de vouloir "saborder" François Hollande

Publié à 16h12, le 21 octobre 2013 , Modifié à 16h18, le 21 octobre 2013

Bernard Debré soupçonne Valérie Trierweiler de vouloir "saborder" François Hollande
Valérie Trierweiler et Bernard Debré (montage le Lab via Maxppp).

Elle fait partie de ses cibles préférées. Ce 21 octobre, le député UMP de Paris Bernard Debré s'en prend une nouvelle fois à Valérie Trierweiler dans un billet de blog . Il y soupçonne la compagne du chef de l'Etat de vouloir "saborder la présidence de son compagnon".

L'ancien ministre revient sur l'affaire Leonarda Dibrani et sur la prise de position de Valérie Trierweiler, la veille de l'intervention du chef de l'Etat . Elle y rappelait que l'école n'était pas là "pour exclure" , "et encore moins quand on juge des parents, pas des enfants".

Bernard Debré y voit une "injonction" de la Première dame contrecarrée par l'opposition de Manuel Valls à un retour de la famille Dibrani en France. Au final, François Hollande, tiraillé par ces deux personnages, aurait choisi de couper la poire en deux en autorisant la jeune fille de 15 ans à revenir, mais seule. Tel est le récit de l'affaire version Bernard Debré.

Mais le député va plus loin en recentrant son propos sur l'influence de Valérie Trierweiler et en assurant qu'elle "porte ombrage" sciemment au président :

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Le seul qui s’en sort presque indemne, c’est encore et toujours Manuel Valls dont les yeux ne sont rivés que vers un seul objectif : l’élection présidentielle.

Il trouvera néanmoins sur sa route Valérie T qui, depuis 18 mois, fait la pluie et le beau temps à l’Elysée et tout pour porter ombrage à son compagnon.

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Il développe alors en rappelant l'affaire du tweet contre Ségolène Royal, tweet à propos duquel il s'était déjà épanché sur son blog. Puis revient sur la visite de François Hollande en Afrique du Sud la semaine précédente et sur le programme trop voyant à son goût de la journaliste :

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Souvenons-nous, la semaine dernière, du voyage officiel de François Hollande en Afrique du Sud, ce pays convalescent après des années d’Apartheid, ce pays qui voyait dans la visite d’un chef d’Etat européen une bienveillance.

Mais voilà que Valérie T y est encore allée de sa petite musique pour faire de l’ombre à son illustre compagnon, annonçant urbi et orbi qu’elle allait, elle, visiter un couple de lesbiennes !

Loin de moi l’idée de porter un quelconque jugement sur ces femmes, mais, qu’au cours d’un voyage officiel, la compagne du président de la République communique elle-même sur sa visite au point de faire de l’ombre au chef de l’Etat, est indécent.

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L'homosexualité restant un tabou dans les townships populaires, où s'exerce la violence homophobe, Valérie Trierweiler a en effet rencontré lors de son passage à Pretoria plusieurs militants pour la défense des droits des homosexuels, puis un couple de lesbiennes. Elle a également accompagné François Hollande pour sa visite de la maison d'enfance de Nelson Mandela et a rencontré (et dansé avec ) les enfants d'un orphelinat.

Tweet, mise en avant lors d'un déplacement, propos sur Leonarda ... Bernard Debré conclut en hésitant entre "manque de connaissance politique" et "sabordage", renommant au passage Valérie Trierweiler "maman" :

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Que cherche-t-elle, maman ? Par manque de connaissance politique, fait-elle faire inconsciemment des bourdes à François H?

Ou tout simplement, fatiguée de l’Elysée, souhaite-t-elle saborder la présidence de son compagnon et se mettre au vert dans une propriété reculée ?

Quoi qu’il en soit, François Hollande peut maintenant dire "merci maman" !

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Bernard Debré n'en est pas à son premier billet sur Valérie Trierweiler. Il avait parlé d'une attitude "groteste, jalouse et méchante " lors de l'affaire du tweet en juin 2012. Puis l'avait qualifiée de "maitresse du président de la République " en décembre de la même année.

Du rab sur le Lab

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