Bruno Le Maire a "peur que ce soit le quinquennat des promesses non-tenues"

Publié à 11h02, le 14 mai 2012 , Modifié à 11h02, le 14 mai 2012

Bruno Le Maire a "peur que ce soit le quinquennat des promesses non-tenues"
Bruno Le Maire sur Radio Classique et Public Sénat lundi 13 mai (Capture Public Sénat).

François Hollande n'est pas encore investi qu'il est déjà accusé de ne pas tenir ses promesses. Bruno Le Maire a expliqué lundi matin sur Radio Classique qu'il avait "peur que ce soit le quinquennat des promesses non-tenues".

L'ex-ministre de l'Agriculture a particulièrement visé la question du blocage des prix de l'essence et la potentielle arrivée de Jean-Marc Ayrault à Matignon.

  1. "François Hollande ne tient pas sa parole"

    Sur publicsenat.fr

    François Hollande ne tient pas sa parole.

    C'est Bruno Le Maire qui le déclare sur Radio Classique lundi matin. L'ex-ministre de l'Agriculture dit se placer "du côté des principes". "Quand on est élu, ses promesses on les tient". 

    "C'est trop facile d'attaquer sur l'exemplarité comme il l'a fait", déplore l'ancien ministre. Dans son viseur, deux éléments : la possible nomination de Jean-Marc Ayrault à Matignon et le blocage des prix de l'essence

    Sur le maire de Nantes, il souligne la promesse de François Hollande de ne pas faire entrer au gouvernement des personnalités politiques condamnées dans le passé.

    Sur les prix de l'essence, Bruno Le Maire met en avant le fait que Michel Sapin ait annoncé qu'il n'y aurait pas de blocage, alors que c'était promis par le candidat Hollande.  

    Je n'ai rien contre Jean-Marc Ayrault, qui est une personnalité respectable, mais la parole n'est pas tenue. 

     La semaine dernière, Marie-Anne Montchamp, Valérie Rosso-Debord et Christian Estrosi reprochait à François Hollande de "casser son programme". 

Du rab sur le Lab

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